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- La mesure est cosmétique, donc inutile : la baisse du prix à la pompe atteignant dans le meilleur des cas les 6 centimes/litre, demeure insignifiante pour le portefeuille des ménages. Limitée à trois mois, l'action du gouvernement ne soulage en rien le "pouvoir d'achat des français", la hausse programmée des cours du brut ne permettant pas au sparadrap hollandais de tenir sur la durée.
- La mesure est injuste : portée pour moitié par l'Etat qui renonce à 300 millions d'euros de recettes fiscales elle ne profite pas à ceux qui se déplacent en transports en commun.
- Il s'agit surtout d'un signal politique désastreux à l'heure où le réchauffement climatique et l'épuisement des énergies fossiles exigent un changement de paradigme énergétique, et des décideurs courageux.
Bloß nicht jammern (ll ne sert à rien de geindre), nous console la SZ. En posant la seule bonne question: le vrai « changement » ne consisterait-il pas à utiliser
« maintenant » la manne fiscale des carburants pour investir dans des énergies alternatives ?
D'impulser le développement de nouveaux concepts de mobilité,
plutôt que de s'évertuer en cadeaux fiscaux inefficaces ? Vu d'Allemagne, François
Hollande est victime de ses propres promesses, et vient de se tirer
une balle dans le pied.
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